La Bañeza - Emplacement
Emplacement
La commune de La Bañeza se situe au sud-ouest de la province de León, à 45 km de la capitale.
Elle bénéficie d’un climat continental qui se caractérise par des hivers très froids et des mois d’été aux températures fort agréables.
La superficie de son territoire communal est de 19,7 km2.
La ville se dresse au milieu d’une plaine fertile arrosée par les eaux des rivières Duerna, Tuerto et Órbigo. Par ailleurs centre comercial et ville de services, La Bañeza est à la tête d’un canton agricole assez étendu, le plus important de la province.
Ce cadre nous offre la possibilité de profiter de denses forêts et de bois fluviaux spatieux qui permettent de profiter d’une grande variété d’espaces naturels, de zones de baignade et de détente, ainsi que de promenades botaniques, de randonnées sportives et de cours d’eau invitant à la pêche.
Le Monte Teleno, situé à 2 188 mètres d’altitude et recouvert de neige pratiquement toute l’année, est le point culminant de la région.
Pour plus d’informations et de détails, téléchargez la carte de la Région de La Bañeza.
Accès
La ville dispose d’une très bonne desserte routière, que ce soit par le biais de la voie express A-6, ou bien par la route LE-622 qui relie La Bañeza à León et Zamora.
La Gare Routière de la compagnie « Alsa » facilite les déplacements en autocar grâce à bon nombre de destinations nationales mais aussi internationales.
Pour ce qui est de la desserte ferroviaire, les gares de la Renfe les plus proches sont celles d’Astorga (à 21 km) et de León capitale (à 50 km).
Pour les vols aériens nationaux et internationaux, l’aéroport le plus proche est celui de « La Virgen del Camino », situé à León à environ 40 km.
42.298889151726, -5.8997654914856
Historia
Les premières références historiques du territoire « bañezano » font allusion au caractère « astur » de ses habitants. A proximité de l’emplacement de la ville actuelle, à « San Martín de Torres », se trouve fort probablement la cité astur de Bedunia, mentionnée dans diverses sources géographiques romaines comme le dénommé « Itinerario de Antonino », ce qui illustre largement l’importance de l’endroit.
L’or, l’abondance de métaux dans le territoire ainsi que la richesse de son agriculture et de son élevage, provoquèrent l’invasion des Romainsdans les années 29 et 19 av J.C. qui se traduisit par la conquête de ces terres durant le règne de l’Empereur Auguste. Dès lors et ce jusqu’au Vème siècle de notre ère, l’espace « bañezano » fit partie du « Conventus Iuridicus Asturum », dans la province de la Gallaecia, qui couvrait, à la fin de l’Empire romain, le nord-ouest de la Péninsule Ibérique.
Sa situation à la croisée des chemins en fit une zone d’occupation humaine dense et recherchée par les différents peuples lors des invasions germaniques qui mirent fin à l’hégémonie de Rome. A la moitié du Vème siècle, Wisigoths et Suèves s´affrontèrent dans les alentours de La Bañeza, dans le village actuellement dépeuplé de Hinojo pour la possession de ces terres, la victoire étant alors revenue aux Goths. Il exista fort probablement durant ces siècles, du Vème au Villème siècle, à proximité de l'actuelle église de San Salvador, une petite colonie possiblement liée à un groupe religieux.
L’invasion arabe de 711 dévasta ces contrées, puisque ladite « Vía de la Plata » les traversant en fut l’une des artères de pénétration utilisées par les armées arabes durant la conquête.
A la moitié du IXème siècle, par ordre du comte « Gatón de El Bierzo », naquit l’actuel emplacement « bañezano », formé à partir de deux ensembles bien distincts. Le premier, avec un peuplement provenant de Pereje (Bierzo), fonda « San Pedro de Périx ». Le second habitat, composé de mozarabes venant de Cordoue, s’établit autour de San Salvador et se dénomina « Bani Eiza », signifiant lieu appartenant aux descendants de Jésus. De la fusion entre les mozarabes cordouans et les « bercianos » naquit l’essence cosmopolite et l’esprit d’ouverture de La Bañeza, au même titre que son marché et ses deux paroisses : « San Pedro », qui avec le temps fut transféré à Santa María et « San Salvador » qui, en tant que monastère familial, fut offert à l’évêque San Genadio au début du Xème siècle.
A la fin de ce siècle, les troupes d’Almanzor détruirent le monastère qui fut récupéré au début du XIème siècle puis de nouveau offert à l’épiscopat. La paix qui s’en suivit ainsi que son emplacement sur la « Vía de la Plata », l’un des Itinéraires Historiques de Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, marquèrent en partie son essence vitale.
Néanmoins, l’histoire médiévale de La Bañeza est avant tout la concrétisation de son caractère commercial et du leadership économique de tout un territoire. Son marché, réputé dans le Royaume de León et, après 1230, dans la Couronne de Castille, se maintient de nos jours vif et actif.
Durant l’Epoque Moderne, notre ville devint le siège du Marquisat du même nom alors sous la possession de la famille Bazán. Marchands, artisans et commerçants provenant de toutes parts de l’Europe s’y rendaient, tout particulièrement Flamands et Français spécialisés dans les tissus, l’une des corporations les plus importantes d’une ville alors des plus prospères. Siège de l’ « Adelantamiento del Reino de León » durant une partie du XVIIème siècle, La Bañeza devint une référence active ayant contribué à l’ouverture de la Couronne.
Au même titre que d’autres villes, la ville subit les conséquences de l’occupation napoleónienne et les souffrances des guerres carlistes. A la fin du XIXème siècle, en 1895, elle reçut officiellement le titre de ville des mains de la reine régente « María Cristina de Habsburgo-Lorena », au nom de son fils Alfonso XIII.
Elle est aujourd’hui devenue une ville sage ayant hérité du caractère franc et cosmopolite de tous ses habitants depuis l’Antiquité. Une ville sachant accueillir les bras ouverts, festive, « carnavalière », mais aussi sérieuse et rigoureuse dans les affaires, commerçante et active. Une ville où quiconque est toujours bien reçu.

